Les parcs d’activité du Val-de-Marne en discussion

Le Val-de-Marne regroupe 187 parcs d’activité sur 2900 ha, soit 10% du territoire du département. Ils accueillent 14% des entreprises du département ainsi que 16% des établissements de recherche. Que faut-il penser de ces chiffres et de leur évolution sachant que ces parcs sont de petite taille, de faible densité et sont également peu spécialisés malgré le développement des activités tertiaires ?

C’était l’objet du colloque organisé par la CCIP du Val-de-Marne www.ccip.fr  mardi 5 décembre à Créteil. La transformation de l’agglomération parisienne en métropole aboutit à distinguer la grande couronne et la zone dense dont le Val-de-Marne fait partie. Or le département a du retard avec 0,8 emplois pour 1 actif contre 1,2 pour les Hauts-de-Seine et 3,6 millions de m2 surface de bureaux contre 49 millions pour la région Île-de-france www.orie.asso.fr . Les valeurs locatives y sont pourtant moins élevées qu’à Paris intra muros. Est-ce un problème d’attractivité, d’infrastructure ?

Les atouts du Val-de-Marne sont pourtant nombreux : son positionnement géographique francilien, ses filières d’excellence – agroalimentaire, biosciences, image et transports logistique - ses structures de recherche et d’enseignement – le campus de cancérologie de Villejuif, l’École vétérinaire de Maisons-Alfort… la subsistance de zones non construites, l’arrivée de grandes entreprises comme Danone, Thalès.

Mai il y a plus encore. C’est la volonté nouvelle des pouvoirs publics et des acteurs économiques eux-mêmes d’agir ensemble par le biais des réseaux, des pôles de compétitivité. Citons à cet égard Medicen Paris Région, Cap Digital, et Ville et mobilité durable, dont les périmètres englobent des territoires val-de-marnais. Disons qu’au de là des moyens c’est l’aptitude des décideurs à s’entendre sur l’essentiel qui permettra de rendre encore plus attractif le territoire du Val-de-Marne et de l’est parisien.